I recently came across an article referring to my book, Silence is Death: The Life and Work of Tahar Djaout, in El Watan, a major Algerian newspaper. The piece’s author, Benhouna Bensadat Mustapha, writes about the Algerian national hero, Emir Abdelkader (or Abd El Kader), the Iowa town of Elkader that was named for him, and two international writers (including yours truly), who have written about the connection between the town and its namesake.
Also cited is John Kiser, who, in a addition to his recent work on Abdelkader, has written a very good book called the The Monks of Tibhirine. Both Kiser and I travelled to Elkader around the same time to see what an American town named for an Algerian looked like. Benhouna Bensadat Mustapha compares our travel narratives.
Here’s an excerpt:
L’éveil culturel pour l’Emir Abd El Kader et pour l’Algérie se perpétue à El Kader, qui a dernièrement été visitée par 2 célèbres écrivains : John Kiser et Julija Sukys. Tous deux ont écrit deux récents ouvrages sur l’Algérie. Le fait, marquant une coïncidence heureuse, est que tous deux ont réservé le premier chapitre de leurs ouvrages respectifs à la magie qu’a exercée sur eux El Kader (USA) et l’histoire de son appellation. Julija Sukys, en se documentant pour son livre La vie et l’œuvre de Tahar Djaout, a été charmée par le fait qu’une petite ville dans l’Etat de l’Iowa puisse se nommer El Kader. Son livre s’ouvre, donc, sur comment El Kader avait été ainsi baptisée et utilise cet exemple pour mettre en scène et raconter la vie et l’œuvre de l’écrivain poète Tahar Djaout. Elle nous révèle également que des ouvrages d’auteurs algériens sont choisis dans le cadre de lectures publiques. Elle nous apprend que pas moins de 9 forums — qui sont étalés sur 6 semaines — ont été organisés dans le comté de Johnson, voisin d’El Kader. Un questionnaire, précise-t-elle, avait été distribué pour servir de guide au public pour discussions ainsi qu’aux professeurs pour son utilisation en classe. Cet événement culturel particulier avait culminé avec une interview avec l’auteur algérien, Assia Djebar. La réaction du public à ce programme avait été enthousiaste. La liste de commandes chez les librairies locales, souligne-t-elle, pour Le dernier été de raison de Tahar Djaout, par exemple, avait augmenté d’une manière significative et que très vite le roman est devenu le best-seller local. Finalement, Julija Sukys conclut son premier chapitre avec un message personnel : « En appelant sa ville El Kader, Timothy Davis ouvrit une porte grande ouverte sur le monde dans un pays qui cherchait à s’enfermer sur lui-même. Une chose curieuse se produisit à El Kader au moment de son baptême, une petite ouverture dans l’univers avait été creusée… cela a formé un cordon (ombilical) qui s’étend à travers l’Atlantique, unissant les Etats-Unis à l’Algérie… C’est aussi une porte grande ouverte sur d’autres mondes : l’Orient mais aussi l’au-delà. Le temps, la langue et l’espace n’auront aucune emprise. Le présent et le passé coexistent (déjà). Bienvenue à El Kader. »
You can read the whole article here.
[Photo of vintage Algiers postcard, ca. 1910, by postaletrice]